Vous le savez peut-être, je viens du Costa Rica. Et je voulais vous raconter l’histoire de ce garçon de mon quartier d’enfance qui voulait être astronaute. Oui, j’en conviens, ce n’est pas d’une grande originalité.
Mais en fait, si ! Vous allez voir.
Le petit garçon s’appelait Franklin. Que de jeux dans la cour d’école ! Comment il a dû s’amuser avec ses petits camarades à jouer les astronautes. Et les années passaient et le discours de Franklin était toujours le même : « Je veux être astronaute. »
Cet adolescent montrait une détermination farouche.
A 15 ans, de sa propre initiative, Franklin écrit à la NASA pour connaître leurs conditions de recrutement. Logique, non ? Autant savoir par où commencer. Premier obstacle : au-delà des conditions académiques et techniques déjà très sélectives, une condition était de nature à le sortir de la course : avoir la nationalité américaine.
Qu’à cela ne tienne !
Son oncle, résidant aux Etats-Unis, l’accueille pendant ses études secondaires. Avec une bourse d’excellence, il devient Ingénieur à l’Université du Connecticut. Il fait un parcours exceptionnel au Massachussetts Institute of Technology (MIT). Il obtient la nationalité américaine quelques mois après.
Enfin, en 1980, il est recruté à la NASA. Il réalise, en 1986, son premier voyage spatial à bord du transbordeur Columbia.
Franklin Chang-Díaz est, à ce jour, l’un des détenteurs du record spatial avec sept missions effectuées et 1 600 heures dans l’espace. Il figure dans le Hall of Fame de la NASA.
Ceci est une belle histoire de surpassement mais aussi un hommage à un homme extraordinaire dont l’apport continue à être fondamental dans la conquête de l’espace.
Aujourd’hui à la retraite, Franklin Chang-Díaz n’a pas choisi un repos bien mérité. Son entreprise, Ad Astra Rocket Company, basée au Texas et au Costa Rica, travaille actuellement dans le développement du propulseur à plasma : un des projets les plus ambitieux de la NASA qui pourraient amener l’homme bien au-delà des frontières spatiales déjà conquises.
Qu’est-ce qui a fait que Franklin Chang-Díaz a atteint son rêve ? Sa détermination ? Le soutien de son entourage ? Sa propre capacité personnelle ? Un peu de chance ?
Probablement un peu de chacun de ses ingrédients. Mais, pour moi, il y a quelque chose d’autre. Un élément sans lequel tous ces ingrédients auraient été inutiles …
Franklin s’est permis de rêver. De rêver un rêve énorme et « inatteignable ». Et après ? Il a osé faire le premier pas : une lettre demandant des renseignements.
En coaching, c’est ce qu’on appelle la technique des petits pas. Se mettre en route malgré l’incertitude à atteindre l’objectif final. Mais avec la conscience du prochain petit pas à faire.
Quelques éléments clés de cette démarche :
Décomposer l’objectif en petits pas, le premier d’entre eux pouvant être réalisé immédiatement
Suivre son intuition
S’entourer de personnes positives
Vivre le moment présent
Se projeter des scénarios positifs
Fêter ses petites victoires
Permettons-nous de rêver !! De nous fixer comme objectif les étoiles. Ne laissons pas le « réalisme » limiter nos rêves. Laissons le réalisme pour leur exécution, on se donnera ainsi toutes les chances d’atteindre nos rêves, et dans tous les cas, d’acquérir une fabuleuse expérience lors de ce cheminement.
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